vendredi

Un type qui a dû croiser Corto...

On le dit un peu gangster, trafiquant, marchand... Il avait disparu, ou quasi, et il réapparait. On dit que, là, aux alentours de la trentaine, il se foutait de la poésie et de la littérature, qu'il vivait plus ou moins avec une Éthiopienne.
Il me prend, moi aussi, l'envie de partir vers rien, même pas le désert. Vers l'oubli. Vers le vent.

lundi

Big Apple


Depuis qu'on l'a évoqué, depuis qu'on en reparle, parfois, au détour d'une déconnade, des images me traversent l'esprit, pendant un cours laborieux, ou devant une disserte lénifiante.
Aujourd'hui, mon New-York est une ville industrieuse, une ville d'émigrants où se croisent toutes les langues qui ont du fuir la vieille Europe.
Il est comment votre New-York aujourdhui, les Cerises ?

Vous croyez réellement qu'on ira, un jour ?

samedi

Back

ça arrive parfois, et on appelle ça le hasard. Je n'avais plus le cœur au clavier, ni le moral tourné vers l'écran. J'avais laissé tomber l'ordi, les mails, Google et tout ça. Zen. du coup, la machine s'est vengée : lorsque je suis revenu vers elle, c'est elle qui n'a plus voulu : "Satya, je te cause plus", elle m'a fait comprendre. Je ne me suis pas précipité pour la faire réparer, après tout, elle avait aussi ses humeurs. Et puis j'aimais bien ce temps où l'on ne se parle pas toute les cinq minutes pour se dire que l'on est en train de ne strictement rien faire. Bon, d'accord, il me restait mon portable, mais les SMS se sont eux aussi mis un temps aux abonnés absents. Le repos total. Faut dire qu'il y avait eu un froid chez les Cerises et que je ne savais pas comment apprivoiser le vide qui s'était installé. Je suis allé voir ailleurs. La blogosphère s'agitait sans moi et c'était très bien. Me restaient les rues, le vent, le papier, les crayons... et les feuilles mortes.