C’est Paris ce théâtre d’ombres que je porte Mon Paris qu’on ne peut tout à fait m’avoir pris Pas plus qu’on ne peut prendre à des lèvres leurs cris Que n’aura-t-il fallu pour m’en mettre à la porte Arrachez-moi le cœur vous y verrez Paris
C’est de ce Paris-là que j’ai fait mes poèmes Mes mots ont la couleur étrange de ses toits La gorge des pigeons y roucoule et chatoie J’ai plus écrit de toi Paris que de moi-même Et plus que de vieillir souffert d’être sans toi.
ça me fait penser à ce poème d'Aragon :
RépondreSupprimerC’est Paris ce théâtre d’ombres que je porte
Mon Paris qu’on ne peut tout à fait m’avoir pris
Pas plus qu’on ne peut prendre à des lèvres leurs cris
Que n’aura-t-il fallu pour m’en mettre à la porte
Arrachez-moi le cœur vous y verrez Paris
C’est de ce Paris-là que j’ai fait mes poèmes
Mes mots ont la couleur étrange de ses toits
La gorge des pigeons y roucoule et chatoie
J’ai plus écrit de toi Paris que de moi-même
Et plus que de vieillir souffert d’être sans toi.
Louis Aragon