dimanche

Les Blue Cerises au cinéma


Nous étions tous contents.
Amos parce qu'il a vu des arcs et des flèches,
Vio parce qu'on parlait de liberté,
Zik parce que la couleur de la peau n'était pas le critère du héros,
et moi parce que j'ai craqué pour la jeune indienne qu'épouse Little Big Man.

vendredi

Ady Fidelin


Violette m'a entraîné, il y a quelques semaines, à l'expo Lee Miller, et là, j'ai vu cette photo d'un pic-nique réunissant Paul et Nusch Eluard, Roland Penrose (mari de Lee à l'époque) et Man Ray avec sa compagne d'alors Ady Fidelin. Les femmes sont torse nu, épanouies, heureuses. Cela se passait à Mougins en 1937. Qui était cette Ady Fidelin, si belle et souriante ?

jeudi

Five Indiana... façon Warhol

Etat stationnaire, mais les nouvelles sont plutôt rassurantes. Pour l'instant.

samedi

Chez Zik


Tu vois, Zik, je te l'avais dit que j'aurais le temps de faire un dessin de chez toi, mercredi aprème.

vendredi

Un thé chez Mariage Frères

Madeleine, ma mamie-yang, retrouve régulièrement une de ses plus anciennes amies qui exerce le joli métier d'éditrice à Paris. Elles se donnent rendez-vous une fois par mois, en général dans un bistrot pour papoter. Hier, Madeleine avait voulu apporter à ce rituel une note un peu plus sélecte et avait proposé à Hélène, son amie donc, de partager un thé rue des Grands Augustins, chez Mariage Frères. Comme j’étais allé tout à côté, chez Gibert acheter un bouquin (pas du Nietzsche, Vio), les ai rejointes pour rentrer avec Madeleine. Le salon était presque désert et je me suis amusé à faire un dessin de ce lieu exotique, inaccessible pour la bourse d'une Cerise. Les deux amies ont insisté pour que je prenne un carré d’or, un délice de chocolat enrobé dans une véritable feuille d’or, et au moment de partir, Hélène a tenu à nous inviter. Elle est allée payer, seule, au comptoir les deux thés et trois gâteaux, mais lorsque le garçon lui a glissé l’addition, j’ai vu ses lunettes faire un bond de dix centimètres et elle a du se raccrocher au comptoir. Mais avec un sourire et son élégance coutumière elle s’est ressaisie et nous a fait un petit signe de la main avant de disparaître dans l’escalier. Lundi, sa comptable va avoir une attaque en voyant la note.

jeudi

ED


Had I not seen the Sun
I could have borne the shade
But Light a newer Wilderness
My Wilderness has made

Si je n’avais pas vu le Soleil
J’aurais pu supporter l’ombre
Mais de mon Désert la Lumière
A fait un plus neuf Désert

(traduction de Claire Malroux)

dimanche

L'annivio aussi


Chacun se reconnaitra mais je ne dirai pas ici qui est qui. Satya n'est pas une balance...

samedi

Un mail de Indiana

En réponse à mon envoi de dessin. Dois-je voir ce mail comme un nouvel attentat ? Pouf !

Marie Van Goethem

Vers 1861, une famille d'immigrés belges s'installe à Paris. Le père meurt bientôt laissant sa femme seule avec trois filles : Antoinette, Marie et Charlotte qui, toutes les trois vont entrer à l'école de danse de l'Opéra de Paris et, pour gagner des sous, poser pour des artistes. Leur mère va même être un temps habilleuse. Marie, la cadette, va gravir les échelons à partir de 1880 (elle a alors 15 ans) et sera quadrille, puis coryphée, petit sujet puis grand sujet.
A partir de 1882, comme ses sœurs, elle fréquente cafés et cabarets, lieux de perdition, où elle se prostitue. Avec son ainée, Antoinette, elles sont exclues de l'Opéra, font des séjours à Saint-Lazare, la prison de femmes, puis vivent de vol, de prostitution et auraient disparu de l'histoire si Marie n'avait croisé, à 14 ans la route de Degas qui fréquentait lui aussi, Opéra et cabarets, mais en tant que consommateur. C'est ainsi qu'il réalisera son portrait en danseuse à 14 ans, statue de cire qui sera fondue en plusieurs tirages de bronze après sa mort. Dont celle-ci (dont on parle ), que j'ai eu le temps de dessiner en revenant ici, à Orsay, pour envoyer le dessin à Indiana.

jeudi

Happy birthday, Vio !..


... and remember Ardèche, the first time I see you...

Tu te souviens, Zik ?...


Hier soir, sur un autre toit de Paris...

lundi

Y'a pas qu'à St Germain des Prés qu'il y a des Freeze


Il y en a eu une fameuse à NY City. J'aurais trop voulu y être. C'est Indiana qui m'a donné le lien pour voir. C'est .

dimanche

Un rendez-vous un peu raté


Nous étions chacun dans notre bulle, Vio n'était pas là. On se parlait peu, et pourtant l'endroit reste magique, non ? Et puis voilà, Amos, ce truc qui manquait à la carte de notre Paris, la mosquée.

vendredi

Pour un coup de blues cinématographique


Au pas, dans le bois d'Aigrefoin, sur Toscane, je me suis siffloté ce petit air : "My Riffle, my Poney, and me". Trop de la balle ! J'y étais et je me la jouais, étriers allongés, bien au fond de ma selle. Yeap, man ! Prêt à franchir tous les rios du monde, sous les bravos de ma bande de cerises.
Pour le crin-crin, c'est .
Et pour chanter avec Dean :

The sun is sinking in the west
The cattle go down to the stream
The redwing settles in the nest
It's time for a cowboy to dream

Purple light in the canyon
that is where I long to be
With my three good companions
just my rifle pony and me

Gonna hang my sombrero
on the limb of a tree
Coming home sweet my darling
just my rifle pony and me

Whippoorwill in the willow
sings a sweet melody
Riding to Amarillo
just my rifle pony and me

No more cows to be ropin'
No more strays will I see
'round the bend shell be waitin
For my rifle pony and me
For my rifle my pony and me...

jeudi

Je suis retourné là


Je n'y avais pas mis les pieds depuis quelques temps. Ceux qui savent savent pourquoi. Et ceux qui ne savent pas pourront le savoir dans quelques semaines... Et ceux qui ne peuvent pas attendre peuvent aller y voir . Je ne peux pas être plus clair... Et j'ai repris mes dessins là où je les avais abandonnés. Mais le cœur n'était plus le même. Evidemment.

dimanche

ça y est !

Je l'ai créé !!